Été 1914. Dans la ferme de son père, en Angleterre, Albert grandit en compagnie de son cheval Joey. Mais les armées se préparent à s'affronter et le destin de Joey est tracé : il devient cheval de guerre. Il vit bientôt l'horreur des combats auprès des britanniques, des Français et du côté des Allemands. Pour lui, il n'y a pas d'ennemis, seulement des hommes. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs et sait leur redonner de l'espoir.

On découvre la guerre d'une façon bien différente, de ce que l'on a l'habitude : aux travers du regard candide de Joey.

Donner "la parole" au cheval, plutôt qu'aux humains donne une toute autre dimension de l'humanité durant les guerres...

La Première Guerre Mondiale est une période de notre histoire qui, malheureusement, au fil des années, se meurent...
Elle a causé tant de choses, tant de pertes humaines ET animales ! La motorisation commençant à peine : les chevaux se sont retrouvés en première ligne, à tirer les canons, les ambulances...
Ils étaient dans le feu de l'action : au péril de leur vie.

On lit la guerre du côté des anglais mais aussi des français et... des allemands.
Les bombardements, les blessures, les peurs, les pleures et etc, sont les mêmes de chaque côté.
Joey est un lien, le lien qui prouve que même pendant la guerre, les hommes ont (parfois) su rester humains.

L'animal permet d'apaiser les mœurs, dit-on !  Ce n'est pas pour rien qu'il existe la zoothérapie, ^.^ .

Et lire, Albert se battre dans une guerre qu'il ne "soutien" que pour retrouver son cheval, sa force de caractère, son entêtement face aux atrocités qu'il rencontre m'a laissée pantois...

Bref, c'est un magnifique roman !
Un livre empli de vérités, facile à lire, à mettre dans les mains de nos adolescents.

Il vous prend aux tripes : ouiiii, j'ai pleuré, rrroooh ! ☻ Je suis fleur-bleue, que voulez-vous ! 

Je n'ai toujours pas vu le film, j'ai hâte... même si je sais d'avance qu'il va me falloir un sacré stock de mouchoirs ! ☺